Près d'un lac.

-J'en sais rien, je n'ai pas spécialement d'endroit où aller..

-Vous pouvez m'accompagner.

Elle sourit.

-Je vais à mon laboratoire..

-Pourquoi pas.

Il sourit.

Elle sourit en voyant Amy.

-Bien sûr! Vous montez avec moi sur mon balais?

Elle tendit sa main à Soen.

-Je crois que je n'ai pas le choix..

Il sourit et prit sa main.

-Accroche toi à ma taille, ça serait bête que tu tombes en route.

La jeune vampiresse arriva tranquillement au bord du lac. 

-Putain tu fais chier. T'imagines? Avoir une personne dans ta tête qui te parles 24sur 24, Alek ? 

Elle parlait au fantome qu'il la suivait depuis un petit moment déjà. 

-Il me semble que je n'avais aucun trouble de la personnalité dans ma vie anterieure. [<-- Fantome qui parle]

Sois plus polie, Alyk.

-Booon! Alek comment puis je te faire passer dans le monde des morts ? 

-Trouve ma famille ! 

-Et elle est où ta famille ? 

Alyk s'enerva. 

-Là bas. 

Le fantome que seule Alyk et Alek pouvaient voir pointa le démon du doigt.

-... Je suis un nouveau dieu. Hé hé.

Elle se dirigea vers Eden et fit apparaitre le fantome à ses yeux.

Il sursauta et faillit tomber dans l'eau. Il observa le fantôme d'un air incrédule et se leva.

-Je rêve..

-Pas du tout. Bon on abrège, j'ai la dalle. 

-Bonjour mon fils. 


Alek sourit.

Son visage se ferma.

-Bonjour Père..

-C'est bon, tu peux passer de l'autre coté et me foutre enfin la paix ? 

Elle eut un court instant des étoiles dans les yeux avant de se reprendre.

-J'ai que deux choses à te dire, tu es devenu un grand jeune homme et merci d'avoir pris soin de ta mère. 

Le fantome passa de l'autre coté. 

-Youpi ! 

Elle sauta de joie.

C'est mal poli, Alyk.

Elle sourit et s'assit devant le démon. 

-Tu veux te défouler sur lui?

-Même si je le voulais, je ne pourrais pas.

Il essuya les larmes de colère qui dévalait ses joues.

Non.. Alyk.. 


-Tu as qu'à me frapper. D'un côté, c'est moi qui te l'ai montré.

-Ce qui m'arrive c'est pas tes soucis, tire-toi.

Il voulait laisser libre cours à sa rage sans qu'il n'y ait personne autour de lui. Malgré tout le bien qu'il avait toujours entendu de son père, il n'avait pu s'empêcher de le détester de les avoir abandonné si vite et il détestait l'ombre de souffrance qu'il voyait dans les yeux de sa mère quand elle croisait son regard. Il le haïssait de tout son être.